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bulletin de l'international
1 septembre 2011

Les 60 pays amis des rats de Benghazi planchent sur le butin à partager

Les 60 pays amis des rats de Benghazi planchent sur le butin à partager

 

jeudi 1er septembre 2011

 

La date du premier septembre n’a pas été choisie au hasard par les pays amis des rats de Benghazi et des rats tripolitains, les mercenaires de la CIA et de l’OTAN, puisqu’elle coïncide avec le 42ème anniversaire de la révolution libyenne conduite par le colonel Mouammar el Kadhafi contre le régime fantoche et corrompu du roi Idris Sanoussi. Les 60 pays amis des rats de Benghazi représentés par le CNT, réunis à Paris pour débattre de l’avenir de la nouvelle Libye font comme s’ils étaient les vainqueurs de la guerre civile et se comportent comme s’ils étaient les nouveaux maîtres de la Libye post-kadafite. Pour peu que l’on se penche sur la nature des régimes qui ont pris fait et cause pour les rats de Benghazi et pour les jihadistes de Tripoli, nous n’avons aucun mal à tirer la conclusion logique: c’est l’alliance entre d’une part un impérialisme occidental agonisant engagé dans une lutte à mort pour sauver ce qui peut être sauvé et d’autre part ses laquais dans le monde arabo musulman qui tremblent devant la montée des masses et des révoltes populaires qui menacent de balayer leurs régimes réactionnaires et moyenâgeux. C’est cette peur au ventre qui explique les comportements grégaires des classes dirigeants dans l’Occident capitaliste et celles des monarchies féodales du Golfe et de la Turquie Atlantiste.

 

Cette réunion de Paris en soutien aux rats de Benghazi fait immédiatement penser à la conférence de Berlin de 1884-1885 convoquée par le chancelier allemand Otto von Bismarck pour partager le continent africain entre les puissances impérialistes du moment, Grande Bretagne, France, Belgique, Portugal. Nous avons vu comment cette course à la colonisation de l’Afrique et autres contrées du monde a débouché sur la Première Guerre mondiale et ses millions de morts laissés sur les champs de bataille. Aujourd’hui, un siècle plus tard, le monde est confronté de nouveau au même dilemme et au même fléau que sont le capitalisme et son rejeton naturel l’impérialisme qui sèment la mort et la destruction un peu partout dans le monde. Le dernier épisode en date est la croisade impérialiste en Libye qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts parmi les civils sans parler des millions de morts causés par les précédents conflits armés menés par le militarisme et la soldatesque yankee et de ses satellites en Europe et ailleurs.

 

Les 60 pays réunis à Paris amis pour soi-disant aider les rats de Benghazi vont parler, disent-ils, de l’avenir de la Libye. Mais de quel avenir parlent-ils ? Celui promis par les rats de Benghazi qui représentent même pas 1% de la population ou celui de Mouammar Kadhafi qui a fait de la Libye un pays moderne, qui a tenu tête à six mois de bombardements intensifs et qui a refusé de se mettre les genoux à terre ? La nouvelle Libye des rats de Benghazi, tout le monde peut deviner ce qu’elle sera si par malheur ces mercenaires autochtones de l’OTAN et de la CIA parviendront à prendre réellement le pouvoir à Tripoli, la nouvelle Libye sera une nouvelle colonie comme le sont aujourd’hui le Kosovo et les anciens pays d’Europe de l’Est. Les deux premières mesures que comptent prendre les rats de Benghazi, conformément aux desiderata de leurs maîtres à Washington Londres et Paris, sont faciles à deviner et elles ne sont plus un secret de polichinelle, 1°) la privatisation de la compagnie nationale du pétrole et 2°) la banque centrale libyenne.

 

Tout compte fait, les 160 millions d’euros que le nouveau rambo et le napoléonite Sarkozy a dépensés pour faire sa guerre contre le régime du colonel Kadaffi reviendront de facto multipliés par dix à la compagnie française Total qui se taillera la part de lion en supplantant les autres compagnies pétrolières et notamment la compagnie du pétrole italienne ENI. Il ne faut pas être un grand marabout pour devenir ce que sera la nouvelle Libye voulue par les rats de Benghazi et leurs maîtres impérialistes, un seul mot suffit pour le qualifier : PILLAGE. Toute la question est de savoir si le peuple libyen connu pour son nationalisme et son anticolonialisme laissera faire les rats de Benghazi et leurs maîtres. Rien n’est moins sûr. En tout cas, ce sont les jours et les mois à venir qui le diront.    

 

FAOUZI ELMIR

 

Mots-clés : Libye, rats de Benghazi, OTAN, agression, impérialisme.     

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